Deuil livres

Textes d'auteurs

Dans cet essai, François Cheng invite le lecteur à envisager la vie à partir de la mort, renversant ainsi la perspective habituelle. il propose de considérer la mort non comme une fin mais comme une étape intégrée à la continuité de la vie.
L’auteur explore la relation entre la vie et la mort à travers une approche métaphysique, abordant des concepts tels que l’unicité de la vie, le souffle, le yin et le yang, et le vide et le plein.
Il évoque également des thèmes universels tels que la beauté, le mal, la souffrance et la création, offrant une réflexion profonde sur l’existence humaine.
François Cheng s’inspire de sa double culture, chinoise et française, pour enrichir sa méditation, intégrant des éléments de la philosophie taoïste de la spiritualité chrétienne.
Ce livre, né de dialogues avec ses amis, propose une vision poétique et spirituelle de la vie et de la mort, invitant le lecteur à une introspection sur sa propre existence.

annee-pensee-magique

L'année de la
pensée magique

Joan Didion raconte la mort soudaine de son mari, John Gregory Dunne, et les mois qui ont suivi, marqués par le deuil et la confusion.
Elle explore la manière dont l’esprit tente de nier la réalité de la perte, s’accrochant à des pensées irrationnelles pour survivre.
L’auteur revisite ses souvenirs, son quotidien bouleversé, et les moments intimes de son couple pour tenter de comprendre l’inacceptable.
A travers une écriture précise et lucide, elle met en lumière la solitude et la vulnérabilité que provoque le deuil.
Le livre est une méditation puissante sur l’amour, la perte, la mémoire et la résilience humaine face à la mort.

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Au bonheur des morts

Vinciane Despret explore la manière dont les vivants continuent à entretenir des relations avec leurs morts à travers des récits, des signes et des présences ressenties.
L’ouvrage rassemble des témoignages de personnes qui affirment avoir reçu des messages ou vécu des expériences inexpliquées après la perte d’un proche.
Plutôt que de les réduire à des hallucinations, Despret les prend au sérieux pour comprendre ce que ces récits disent du lien entre vivants et morts.
Elle propose une autre manière de penser la mort, non pas comme une fin absolue, mais comme une transformation de la relation.
Le livre mêle philosophie, anthropologie et poésie pour redonner sens, douceur et même joie à notre rapport aux disparus.

Heureusement,
elle n'a pas souffert

Bruce Toussaint raconte la perte de ses deux parents : son père emporté par un cancer en 2016, et sa mère, décédée brutalement en 2021 d’un arrêt cardiaque en pleine rue.
Le titre du livre provient d’une phrase souvent entendue après la mort de sa mère, que l’auteur trouve à la fois réconfortante et irritante, car elle minimise la souffrance réelle.
A travers une narration sobre et émotive, il explore le vide laissé par ces disparitions, la solitude du deuil et la difficulté de partager cette douleur dans une société qui évite le sujet de la mort.
Le livre est une déclaration d’amour filial, soulignant l’importance de la famille dans la construction de soi, tout en interrogeant les tabous sociaux autour du deuil.
Ce premier ouvrage de Bruce Toussaint est un témoignage intime et universel sur la perte, la mémoire et le processus de guérison.

Les morts à l'oeuvre

Dans cet essai, Vinciane Despret explore comment les morts peuvent influencer les vivants, en particulier à travers des projets artistiques collectifs qui leur rendent hommage.
Elle présente cinq histoires où des proches disparus ont incité les vivants à créer des œuvres d’art, telles qu’une sculpture en mémoire d’une victime du Bataclan ou un jardin perpétuellement fleuri pour une victime d’un féminicide.
Ces projets sont réalisés grâce au programme des Nouveaux Commanditaires, un dispositif qui permet à des citoyens de commander une œuvre d’art en collaboration avec un artiste, transformant ainsi le deuil en acte créatif.
L’auteur souligne que ces initiatives ne visent pas à oublier les morts, mais à maintenir leur présence vivante à travers l’art, en leur donnant une place dans le monde des vivants.
Les morts à l’œuvre propose une réflexion sur la manière dont l’art peut transformer le deuil en une force de résistance et de mémoire, en permettant aux morts de continuer à agir dans le monde des vivants.

Les morts de notre vie

Les morts de notre vie explore le rapport complexe que nous entretenons avec la mort tout au long de notre existence. Les auteurs analysent les différentes formes de « morts » symboliques que nous vivons, comme la fin des relations, la perte de rêves, ou le changement d’identité. Ils proposent une réflexion sur la manière dont la mort façonne nos vies et comment elle nous pousse à redéfinir nos priorités et à réévaluer nos choix. Le livre invite également à repenser notre culture du deuil, souvent minimisée ou évitée, et à comprendre la mort comme une dimension essentielle de la condition humaine. A travers une approche philosophique et psychologique, les auteurs montrent que vivre pleinement implique aussi d’accepter et d’embrasser nos morts intérieures pour mieux vivre.

Les morts utiles

Le numéro 62 de la revue Terrain, intitulé Les morts utiles (mars 2014), coordonnée par Vinciane Despret, explore comment les défunts peuvent jouer un rôle bénéfique pour les vivants dans diverses cultures.
Contrairement aux « mauvais morts » qui hantent les vivants, ces « morts utiles » interviennent positivement dans les vies humaines.
Parmi les contributions notables, olivier Allard analyse les usages moraux du deuil chez les Warao du delta de l’Orénoque, tandis que Guillaume Cuchet examine le concept thélologique et les pratiques liés aux morts du purgatoire. Magali Molinié s’intéresse aux pratiques permettant de rendre les morts féconds, et Alexa Hagerty aborde les funérailles à domicile en Amérique du Nord comme moyen de réenchanter la mort.
Ce dossier met en lumière la diversité des interactions entre les vivants et les morts, soulignant que ces derniers peuvent continuerà influencer positivement les sociétés humaines après leur disparition.

Psychopompe

Psychopompe est un récit autobiographique où Amélie Nothomb explore son enfance, ses traumatismes et sa relation avec les oiseaux, qu’elle considère comme des guides spirituels. Elle évoque notamment le viol collectif qu’elle a subi à 12 ans sur une plage du Bangladesh, un événement marquant qu’elle désigne sous le nom des « mains de la mer ». A travers ce traumatisme, elle décrit une forme de mort intérieure, suivie d’une lente résurrection, symbolisée par le retour à la vie et la quête de sens. L’oiseau devient pour elle un symbole de résilience et d’envol, représentant la possibilité de s’élever au-dessus de la douleur et de la souffrance. Ce roman, plus introspectif que ses précédents, mêle poésie, philosophie et confession, offrant une réflexion profonde sur la guérison, la mémoire te la création littéraire.
que-faites-vous-de vos-morts

Que faites-vous
de vos morts

A la suite du décès de son père en 2017, Sophie Calle a posé une question aux visiteurs de son exposition Beau doublé, Monsieur le Marquis au musée de la Chasse et de la Nature : « Que faites-vous de vos morts ? »
Les réponses, recueillies dans des livres d’or, sont variées : certaines sont émouvantes, d’autres humoristiques ou poétiques, offrant un éventail d’émotions liées au deuil.
Le livre présente également des photographies de pierres tombales prises par l’artiste à travers le monde, accompagnées de ces témoignages, créant un dialogue entre l’image et la parole.
Une nouvelle édition, publiée en 2024, inclut des messages supplémentaires recueillis lors d’expositions ultérieures, enrichissant ainsi la réflexion sur la mémoire et le deuil.
Que faites-vous de vos morts ? est un ouvrage qui invite à la réflexion sur la manière dont chacun gère la perte et entretient le souvenir de ceux qui sont partis.

ruptures

Rupture(s)

Claire Marin explore la rupture comme une déchirure intérieure, un arrachement qui bouleverse notre identité et nos repères. Elle souligne que la rupture n’est pas nécessairement une voie vers la reconstruction, mais peut aussi laisser des traces profondes et durables. L’auteure déconstruit l’idée d’un soi authentique et unitaire, proposant une vision de de l’identité comme un ensemble de fragments façonnés par les ruptures. Elle met en lumière la souffrance physique et psychique liée à la rupture, souvent minimisée par la société. Enfin, Claire Marin invite à accepter la rupture comme une part de notre existence, sans illusion de guérison totale, mais avec la possibilité d’une transformation personnelle.

Vivre avec nos morts

Vivre avec nos morts est un essai de Delphine Horvilleur, rabbine, qui explore la manière dont les vivants peuvent coexister avec leurs défunts, en intégrant la mort dans la vie quotidienne.
A travers onze chapitres, l’auteure tisse des récits personnels, des réflexions théologiques et des méditations sur le deuil, en s’appuyant sur la tradition juive et des expériences vécues.
Elle aborde des thèmes tels que le rôle du conteur, la mémoire collective et la manière dont les morts continuent à influencer les vivants, tout en soulignant l’importance de la transmission intergénérationnelle.
Le livre invite à repenser la mort non pas comme une fin, mais comme une partie intégrante de la vie, offrant une perspective de consolation et de résilience.
En mêlant érudition et émotion, Delphine Horvilleur propose une réflexion profonde et accessible sur le deuil, la mémoire et la spiritualité.

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